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Immobilier : le nombre de logements vacants en hausse de 60 % depuis 1990

Publié le 02/05/2024

En 2023, le nombre de logements vacants, c’est-à-dire inoccupés, représentait 8,2 % du parc total de logements en France soit 1,2 million de plus qu’en 1990.

Des chiffres qui peuvent choquer, en pleine crise du logement. Le nombre de résidences ou d’appartements vacants a atteint 3,1 millions en France en 2023, en hausse de 60 % depuis 1990, selon une étude de l’Insee publiée mardi. « La part de logements vacants est plus forte dans les espaces les moins denses en population (…). À l’inverse, elle reste plus faible dans les aires d’attraction des villes les plus peuplées, dans les territoires en croissance démographique ou dans ceux réputés pour leur attrait touristique », analyse l’Institut national de la statistique.

En 2023, le nombre de logements vacants (inoccupés, à distinguer des résidences secondaires) représentait 8,2 % du parc total de logements en France hors Mayotte, soit 1,2 million de plus qu’en 1990. Cette augmentation intervient essentiellement « à partir de 2005 » et atteint depuis « 2,5 % en moyenne par an », note l’Insee. Un chiffre qui signifie que le nombre de logements vacants augmente « 2,3 fois plus vite que le nombre total de logements entre 2 005 et 2 023 ».

« Une inadéquation entre l’offre et la demande »

Cette hausse concerne « presque tous les départements » à l’exception de ceux de Corse et de l’Hérault. La vacance longue reflète généralement selon l’Insee une « déprise démographique, une inadéquation entre l’offre et la demande, une ancienneté voire une insalubrité des logements, des litiges entre locataires et propriétaires ou encore des problèmes de succession ».

Comment expliquer une telle augmentation de cette part de vacance ? Parmi les multiples causes, l’Insee évoque « l’évolution de la population et de la construction » mais aussi les « effets de la conjoncture économique ou les évolutions fiscales et réglementaires ». Ainsi, les départements ruraux situés le long de la « diagonale du vide » (ligne de faible densité de population qui va des Ardennes à l’Ariège), ainsi que l’Orne, sont particulièrement touchés. Et ce, contrairement aux départements alpins et à ceux situés « le long de l’Atlantique, en Île-de-France et dans le Var ».

Une vacance plus faible dans les grandes villes

À Paris, et dans les villes de plus de 700 000 habitants la vacance est plus faible (7 %) avec toutefois des disparités. Les situations sont plus contrastées dans les aires des villes comprises entre 200 000 et 700 000 habitants avec, par exemple, un faible taux de vacance à Bayonne ou Cannes et un fort taux à Pau, Avignon ou Saint-Étienne.

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